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Bruno Luyet - Chef de culture

Le petit dico viticole

Chef de culture
Cisaillage
Effeuiller
Taille
Sarment

Salut Bruno, merci de nous accueillir dans les magnifiques vignes du domaine du Mont d’Or – le plus ancien domaine viticole du Valais avec son 175ème anniversaire fêté en 2023.

Tout d’abord, peux-tu commencer par te présenter ?

Alors je m’appelle Bruno Luyet, j’ai 40 ans, j’habite Savièse. Je suis chef de culture du Domaine du Mont d’Or à Conthey.

Et peux-tu nous expliquer ton parcours professionnel ? Tu n’as pas directement voulu devenir vigneron, c’est bien juste ?

J’ai un parcours professionnel un peu atypique… J’ai commencé par faire une maturité en économie au Collège des Creusets (à Sion).

Pendant mes étés, j’allais travailler dans les vignes pour me faire un peu d’argent de poche, car mon papa a toujours travaillé dans le milieu de la vitiviniculture. Ça m’a beaucoup plus plu que quand j’étais petit ! (rires)

J’ai donc fait une saison complète dans les vignes, puis me suis lancé dans un CFC [de viticulteur]. Je me suis ensuite perfectionné en faisant un Brevet Fédéral, puis une Maîtrise en viticulture.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans le métier de viticulteur ?

Alors ce qui me plaît le plus dans ce travail, c’est le grand air et la liberté. Je suis en effet quelqu’un qui n’aime pas du tout rester enfermé dans un bureau.

J’aime aussi beaucoup ce processus complet de la vigne, avec la taille, l’ébourgeonnage, les effeuilles, et bien sûr le résultat de l’année de travail avec les vendanges.

Quel est le mot qui te vient à l’esprit quand on te dit « viticulture » ?

Si je devais définir le métier de viticulteur en un mot, pour moi c’est

« passion »

C’est un métier qui est très difficile, mais si on est passionné c’est un métier qui est juste magnifique.

Qu’est-ce que tu fais en ce moment, au mois de juin ?

Les travaux que nous effectuons en ce moment sont liés aux feuilles. Ce sont les effeuilles, le cisaillage, les traitements phytosanitaires. Vu que nous sommes un domaine « bio », nous devons également nous occuper de la gestion de l’herbe avec la fauche.

Un mot de la fin ?

J’encourage les jeunes et les moins jeunes à faire ce métier, car c’est un métier qui est magnifique. On est en plein air…

Il n’est pas obligatoire que votre famille ait des vignes pour pouvoir faire ce métier.